Charte

CHARTE

L’association adhère aux valeurs de la TCI définies par Adalberto Barreto et les formateurs en TCI et acceptées par la fédération européenne en création.

Chaque adhérent s’engage à respecter ces valeurs au sein de l’association.

Chaque membre actif accepte et s’engage à respecter les règles comportementales de la gouvernance en vigueur.

Les valeurs de la TCI pour tous les adhérents

1- L’accueil
2- Le respect et la bienveillance
3- La simplicité : de langage, de posture,
4- La circularité /Horizontalité
5- La valorisation du ressenti
6- L’audace/ Oser
7- Générer le doute dans les certitudes
8- Voir l’autre comme une ressource, avec humilité
9- Accepter l’imprévu
10- L’humour

1- L’humilité qui permet de voir l’autre comme une ressource
2- La bienveillance
3- L’accueil
4- L’imprévu à accepter comme une opportunité
5 – La Circularité /Horizontalité
6- La Simplicité : de langage, de posture,
7- La Valorisation du ressenti et des émotions
8- L’inclusion-Intégration
9- L’audace. Oser.
10- Le doute à générer dans les certitudes
11- L’humour avec amour et respect

La charte relationnelle et comportementale dans le Collectif et les cercles de travail

2.1 Objectif de la charte relationnelle et comportementale

L’objectif de la charte relationnelle et comportementale est de proposer un cadre de sécurité pour chaque membre actif du groupe afin de mieux servir l’organisation. Elle favorise l’émergence de la sagesse du « Nous*» (collectif, liens tissés), l’expansion de nos consciences au service de l’intelligence collective.

Il s’agit ici de s’engager à tendre au maximum vers ce qui est proposé.

2.2 Au niveau de la charte relationnelle

Le Collectif a choisi ce cadre de sécurité pour le déroulement de toutes ses activités et réunions. Ce cadre est applicable pour tout ce qui concerne l’association.

Bienveillance* pour soi, pour l’autre, pour le groupe et le matériel.
Confidentialité: il n’y a pas de confidentialité conformément aux valeurs de la TCI.
Etant donné l’engagement de bienveillance, de respect de chacun-(e), des situations et problématiques exposées dans les différents espaces (réunions, Cercles de Paroles, etc), il y a engagement à ne pas “faire de commérages”.

Souveraineté:
Chacun choisit en conscience ce qu’il souhaite partager, en respectant ses limites, et en prenant en compte celles des autres.

Chacun est souverain dans l’organisation, en responsabilité:

De ses propres limites, ses besoins, ses émotions.
De faire des demandes, des propositions, d’objecter.
Des décisions prises dans les rôles et recevabilités qui lui sont attribués.
De rester ou de sortir du triangle* de communication “victime, persécuteur, sauveur”.
Opposabillté et adaptabilité au sein du collectif.

2.3 Au niveau des Règles de fonctionnement

– Le cercle de réunion est un espace sacré* (digne du plus grand respect).

– Le respect du rituel pour nous rappeler la posture particulière nécessaire à  l’intérieur de cet espace (météo, temps de parole, etc).

– Le cercle n’est pas un outil* mais une pratique.

2.3.a En gouvernance

-Chacun s’engage à participer aux différentes réunions des cercles dont il est membre -Chacun fait remonter ses tensions dans les espaces de gouvernance holacratique*, en les considérant comme des signaux de dysfonctionnements nécessaires à traiter pour réparer l’organisation.

-Chaque membre accepte le processus d’assignation en vigueur dans les cercles et les rôles.

-Chaque membre met en place son système personnel d’organisation.

-Chacun est invité à un devoir de discrétion à l’égard des partenaires (pas de commérages).

2.3.b Règles de fonctionnement dans les espaces de cercles*

Chacun s’engage à:

-Prendre une respiration avant de parler.

-Parler au centre plutôt qu’à une personne en particulier.

-Offrir sa parole plutôt que prendre la parole.

-Écouter le centre.

-Parler de son expérience directe : s ‘exprimer en disant « je » plutôt que «on».

-Une expression concise : pour gagner en clarté, en légèreté et en gestion du temps chacun peut se référer à une parole déjà exprimée en évitant de répéter les propos. Pas de grands discours.

-Finir de parler et le signifier, par exemple avec « j’ai dit » ou un terme à la convenance indiquant que la parole est à nouveau disponible.

-Ne pas poser de questions fermées ou inductives.

-Quiconque peut inviter le silence.

2.3.c Règles du “Nous” en cercles et réunions.

chacun s’engage a:

-Être garant de ce cadre comme chacun-(e) des autres membres.

-Poser au centre les tensions qui relèvent du NOUS.

-Respecter les horaires.

-Respecter les délais.

-Respecter le travail des autres *(lecture des documents et commentaires à faire en amont de la réunion).

-Appliquer les décisions prises en groupe.

-Faire confiance en l’intelligence collective, lâcher le contrôle.

-Accepter les règles et processus (de son inclusion à sa sortie).

-Faire confiance au collectif ou à la personne choisie pour être représentée en cas

d’absence

-Être responsable d’aller chercher l’information ou de se tenir informé après absence.

2.3.d Chacun dans sa souveraineté s’engage à la vie et au développement de l’organisation.
2.3.e Et pour innover il ne faut pas oublier que:

– L’accueil de la différence n’est pas un discours, mais une expérience dont l’empathie est    une clé
– La vulnérabilité est une force à prendre en compte.

– Personne n’a raison, chacun a son point de vue.
– Nous n’avons pas d’autre adversaire que nous-mêmes.

– Notre ego se cache toujours là où on ne le voit pas.

Petit lexique et précisions*:

*Nous: représente les liens tissés, le Collectif, l’intelligence collective…

*Bienveillance:

Ici je m’engage à ne pas dire ou faire quelque chose en souhaitant consciemment

porter préjudice à un membre.

*Sacré: qui est digne du plus grand respect.

*dit “triangle de Karpman” ou triangle dramatique. C’est une figure d’analyse transactionnelle proposée par Stephen Karpman en 1968 qui met en évidence un scénario relationnel typique entre victime, persécuteur, sauveur (ces rôles étant symboliques, une même personne peut changer de rôle).

* L’holacratie (holacracy en anglais) est un système d’organisation de la gouvernance, basé sur la mise en œuvre formalisée de l’intelligence collective.  qui permet à une organisation de disséminer les mécanismes de prise de décision au travers d’une organisation fractale d’équipes auto-organisées. Elle se distingue donc nettement des modèles pyramidaux.

*Différence entre Outil et Pratique:

Un outil reste un outil alors que la notion de Pratique implique une dimension plus globale (discipline, conscience, persévérance. C’est une expérience objective impliquant les 5 sens et l’intuition).

*Selon les 6 principes de JF.Noubel


Le règlement intérieur en vigueur de l’association est disponible sur simple demande.